LES POUËTS en caouthouc et la BD

Ici on parle des objets 3D ou 2D issus des univers de Franquin

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LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 10:31

LES POUËTS EN CAOUTCHOUC
Ou l'aventure des jouets couineurs

En ce début d'année 2003, à l'heure où naissent les premiers bébés de l'année, et où est confirmée à
la France sa première place européenne en matière de naissances (796000 en 2002), il nous a
semblé opportun de s'intéresser à l'un des premiers objets que l'enfant tient dans ses mains : le jouet
couineur en caoutchouc.
Bien que ce jouet soit, depuis quelques années, recherché par les collectionneurs - Sandra Mengs
dispose de plus de 600 "pouêt" dans sa collection, et les salles de ventes aux enchères et autres
boutiques de jouets anciens proposent de plus en plus régulièrement ces jouets à la vente -, il est
encore aujourd'hui fabriqué par quelques rares fabricants. Il est ainsi toujours présent, au même titre
que le hochet, dans le parc ou le lit de bébé.
Au cours de ce dossier, nous tenterons de retracer l'histoire de ce jouet en caoutchouc, à travers une
brève présentation de ses principaux fabricants ; nous nous intéresserons aux fabricants de la célèbre
girafe Sophie ; enfin, nous aborderons le thème de la sécurité des jouets.
NB : Ce jouet, apparu en France à la fin du 19e siècle, n'a pas encore, à ma connaissance, fait l'objet
d'un ouvrage spécifique, et son histoire n'est jamais véritablement abordée dans les ouvrages sur le
jouet. C'est donc à partir de nos sources - catalogues de Grands Magasins Parisiens de la fin du 19e
siècle à 1940 environ, annuaires de jeux et jouets de 1950 à 2002, périodiques La Revue du Jouet de
1950 à 2003, catalogues des Salons du Jouet de Paris de 1964 à 2003 - que nous traitons de l'histoire
du jouet couineur, autrement appelé "pouêt". Nous vous remercions dès lors pour votre indulgence, et
vous prions de nous faire part de toutes précisions que vous sauriez apporter.
Article rédigé par Karine VANDROUX
Février 2003
MUSEE DU JOUET - 5, rue du Murgin - 39260 MOIRANS-EN-MONTAGNE
Tél : 03 84 42 38 64. – Fax : 03 84 42 38 97
Internet : www.musee-du-jouet.fr - E-mail : musee-du-jouet@jurasud.net

D'HIER A AUJOURD'HUI, LES FABRICANTS DE "POUÊT"
DU CAOUTCHOUC AU JOUET COUINEUR

L'industrialisation du jouet au 19e siècle a pour conséquence une nette évolution des matériaux. Ainsi,
le gutta-percha, substance gommeuse extraite d'un arbre de Sumatra, dont les propriétés sont
similaires à celles du caoutchouc, apparaît en Europe dès 1842. En 1855, Calixte Huret l'utilise pour la
confection d'une poupée. Le caoutchouc, quant à lui, est introduit en France par La Condamine dès
1740. Les premiers jouets de caoutchouc remontent à 1840 ; toutefois il s'agit principalement de
poupées.
"Animal en caoutchouc
peint, couleurs inoffensives."
A La Samaritaine, Jouets
Etrennes 1925.
Ce n'est que vers la fin du siècle que les premiers animaux en caoutchouc font
leur apparition dans les catalogues d'Étrennes des Grands Magasins parisiens,
et, selon Jeanne DAMAMME, vers 1920 qu'on les dote d'un petit sifflet, donnant
ainsi naissance aux jouets couineurs, dits également "pouêt". L'étude de nos
catalogues de Grands Magasins, qui ne couvrent que la période allant de la fin
du 19e siècle à 1940 environ, révèle que ces jouets auraient été
commercialisés par deux magasins : Au Bon Marché et A La Samaritaine. Ils
n'apparaissent en effet aucunement dans les catalogues des autres magasins
parisiens (Aux Galeries Lafayettes, Au Louvre, Aux Trois Quartiers,...) dont
nous disposons. Les modèles étaient alors peu variés : une couvée avec coq,
poule et poussins, des animaux, vraisemblablement un chien et un chat, et un
cavalier avec son cheval sont les seuls modèles décrits dans les catalogues
sus-mentionnés.

LES ANNÉES 1950

L'âge d'or des jouets couineurs en caoutchouc ou latex semble alors correspondre aux années 1950.
En effet, les annuaires de jouets et jeux de ces années-là recensent, dans une catégorie intitulée
"animaux et sujets en caoutchouc", une vingtaine de fabricants, pour la plupart basés à Paris.
Paris-Latex apparaît dès 1950 dans l'annuaire des jouets et jeux, sous le nom Le Refuge. On peut
ainsi affirmer sans risque que la société est antérieure à 1950. Le changement de nom a lieu au début
des années 1950. Basée jusque vers 1971 dans le 15e arrondissement de Paris (34 rue Mathurin
Régnier), cette manufacture d'articles en latex proposait aux enfants du premier âge des jouets en
caoutchouc naturel indéchirables. Les couleurs à base de caoutchouc qui décoraient les sujets
rendaient ces derniers inoffensifs et inaltérables. Ces "pouêt", commercialisés sous la marque "Mon
Premier Joujou", représentaient des animaux familiers, bien connus des enfants : chats, chiens, lapins,
biches, ours... Ils se distinguaient des produits Delacoste de par leur posture, assise.
Outre sa collection de jouets de cow-boys, EX.IN.CO (Extension Industrielle et Commerciale) propose
dès le milieu des années 1950 des jouets en caoutchouc, sifflants. Ceux-ci sont à l'effigie des héros
des enfants de l'époque, sortis tout droit des bandes dessinées et dessins animés : Popeye et Olive,
Pif, Tintin et ses amis, Lucky Luke, Spirou, Marsupilami... font ainsi la joie des petits qui peuvent les
presser sans les abîmer. La société, basée à Paris, ne participe plus au Salon du Jouet à partir de
1969, ce qui semble le signe de sa cessation d'activité.
Technigom apparaît entre 1950 et 1953 sur le marché, et disparaît vers 1970. Basée 46 rue Perier à
Montrouge (Seine), la société est le spécialiste des jouets en caoutchouc cellulaire. Elle
commercialise également les célèbres Poupées Peynet. La production de jouets creux à sifflet, ou
"pouêt", s'inspire largement des séries animées pour enfants ; la société détient en effet de
nombreuses licences. Celle qui fit sa réputation fut cependant la licence ORTF, qui lui permit de
réaliser les "pouêt" de Thierry La Fronde, Bonne Nuit Les Petits et Kiri Le Clown. Vers 1968, la fragilité
du matériau oblige Technigom à abandonner le latex armé utilisé jusque-là pour la fabrication des
jouets. La société est présente au Salon du Jouet jusqu'en 1971.
La Société d'exploitation des Etablissements Lick et des brevets Paramount, ou Lick Paramount, est
également présente dans l'annuaire de 1950. Elle semble cesser son activité vers 1965. Cette
manufacture de caoutchouc, basée rue Mirabeau à Ivry (Seine), produit des poupées, des ballons,
des animaux et des jouets de plage. Les "pouêt" sont variés : de nombreux animaux (âne, canard,
chat, cheval, chien, mouton, cochon, perruche, ours, poisson...) ont été représentés, ainsi que des
personnages (clown, fermière, marin).
La manufacture de caoutchouc latex Calatex, qui succède aux Ets Jolly & Cie
vers 1950, et dont les usines se situent à Colmar, propose aux enfants des sujets
en latex disposant d'un sifflet en plastique. Il s'agit principalement d'animaux tels
que chevaux, lapins, chiens, chats, éléphants, girafes. Quelques personnages
complètent la gamme : un cavalier, un marin et une fillette. La société semble
avoir cessé son activité vers 1960.
Annonce publicitaire parue dans l'Annuaire des Jouets et Jeux 1956. >
La manufacture française de latex, France Latex, est également basée dans le Haut-Rhin. Présente
sur le marché durant les années 1950, elle est spécialisée dans la production de jouets en caoutchouc
pour les enfants du premier âge. Une gamme nous intéresse plus particulièrement : les jouets à sifflet
en caoutchouc latex. Ils représentent principalement des animaux (cochon, canard, lapin, éléphant,
ours...), mais on remarque également quelques personnages tels que le clown, le marin et le cavalier.

LE DÉCLIN

A partir de 1960, progressivement, les fabricants de jouets sont de moins en moins nombreux à
proposer des jouets couineurs en caoutchouc. La baisse de la production est significative dans les
années 1970 : en 1974, l'annuaire des jouets et jeux n'en recense plus que 5. Parmi eux, seul
Delacoste est présent sur ce secteur depuis plusieurs décennies. Les autres sociétés se sont toutes
lancées de façon récente dans la production de "pouêt".
Ajena, basée dans le 9e arrondissement parisien, est le spécialiste des jouets bourrés, ou peluches.
Le lancement de Kiki, à la fin des années 1970, est pour une grande part à l'origine du succès de la
firme. Parallèlement, à cette même époque, Ajena a lancé une gamme de jouets en vinyle souple, à
système musical. L'étude des catalogues de la société nous dévoile que la production de ces animaux
couineurs a cessé au début des années 1980. Les éléphants, lapins, ours, chiens, canards..., tous de
couleurs douces, apparaissent en effet pour la dernière fois dans le catalogue 1982-1983.
Ce déclin s'accentue dans la décennie 1980. Le jouet couineur en caoutchouc a alors quasiment
disparu des rayons des magasins. En France, il est représenté par Delacoste, rachetée par Vullierme ;
en Espagne par Famosa, réputé pour ses poupées. En Italie, alors que le spécialiste est Ledra Plastic,
Chicco investit également le secteur. Certains jouets "en vinyle souple avec musique", c'est ainsi qu'ils
sont décrits dans les catalogues Chicco, sont "légers et parfumés, à saisir, secouer, presser, sucer en
toute sécurité". Destinés aux enfants de moins de 3 ans, ils représentent des animaux : tortue, girafe,
oie, phoque, kangourou, lion. Dans une seconde gamme, les animaux sont décorés et personnalisés ;
les ours, mouton, chat, lapin et chien, qui "produisent un son à la moindre pression", sont alors plus
proches, d'aspect, des êtres humains que des animaux. Une partie de ces gammes,
vraisemblablement réservée au marché italien, n'est toutefois pas commercialisée en France. La
production semble s'être arrêtée au début des années 1990.
Aujourd'hui, ne demeure sur le marché quasiment qu'un unique jouet couineur en caoutchouc : la
girafe Sophie, lancée par Delacoste, et produite aujourd'hui par Vullierme. L'ensemble du 20e siècle a
été marqué par la présence, sur ce secteur, de la firme parisienne. Quelles sont dès lors ses
origines ? Et comment Sophie persiste-t-elle en 2003 dans les chambres d'enfants ?

L'EXCLUSIVITÉ DELACOSTE
DEROLLAND

Le premier jouet français en caoutchouc voit le jour dans une usine d'Asnières-sur-Oise, créée vers
1840. Diverses activités se sont succédées dans ce batiment avant que Monsieur Culaz, un industriel
parisien, n'ait l'idée vers 1862 de lancer la fabrication de jouets en caoutchouc. Le succès est tel qu'il
engage très rapidement Monsieur Derolland, puis l'associe en 1872 à ce business. En 1874, il lui
confie la gestion de sa fabrique parisienne et de sa maison de commerce. Derolland ne tarde alors
pas à développer l'affaire.
En 1880, de nombreux jouets sont proposés par la maison Derolland. Les premiers d'entre eux sont
des balles en caoutchouc. Puis s'adjoignent à la gamme des personnages, soldats et animaux,
vendus au naturel ou peints. Leur fabrication est rendue possible par l'utilisation de la feuille de
caoutchouc, à laquelle, par simple découpage, on peut donner la forme souhaitée pour le jouet.
Ces nouveaux jouets sont appréciés dans le monde entier. On leur témoigne de l'intérêt en France
comme à l'étranger. Preuve en est de ce succès : la société Derolland reçoit en 1910 un Grand Prix à
Bruxelles.
Fort de ce succès, Monsieur Derolland implique très tôt son neveu dans l'entreprise. Basile Delacoste
investit ainsi la société vers 1880, puis en prend la direction, en 1916, à la mort de son oncle. Son
objectif est alors de poursuivre, avec ses descendants, l'essor de la société.
DELACOSTE
La société Delacoste, basée dans le 3e arrondissement de Paris (rue Notre-Dame de Nazareth),
connaît son apogée dans les années 1950-1960, âge d'or du jouet en caoutchouc comme nous
l'avons évoqué plus haut. L'usine s'étend à cette époque sur une superficie de plus de 6 hectares ;
elle représente 30000 m² de bâtiments et pas moins de 700 personnes. Outre ses fameux jouets en
caoutchouc, elle produit également des jouets en plastique et des fabrications industrielles telles que
les ballons sondes utilisés dans le secteur de la météorologie. Plus spécifiquement, 4 millions de
jouets sortent de l'usine chaque année, ce qui en fait la plus grande entreprise française de jouets en
caoutchouc et de ballons. Comme du temps de la maison Derolland, sur tous les continents, des
enfants jouent avec un jouet Delacoste.
Les jouets en caoutchouc Delacoste sont dotés d'un système musical breveté inarrachable. La licence
Rotocast, autorisant à la société la production de tels jouets, a été achetée à la société américaine
Rempel en 1953. A cette époque, les jouets, commercialisés sous la référence Baby, représentent
aussi bien des animaux que des personnages, qu'ils soient ou non sous licence. On note ainsi la
présence aux catalogues d'animaux familiers tels que chats et chiens, d'animaux de la ferme tels que
agneaux, vaches, lapins, et d'animaux que les enfants rencontrent au zoo tels que girafes, éléphants,
zèbres, kangourous, lions...
Parmi ces derniers, un seul marqua tous les esprits ; chacun se souvient en effet encore aujourd'hui
de cette girafe avec laquelle on jouait étant petit, sur le ventre de laquelle on pressait pour entendre
un couinement. Plus connu sous le nom de Sophie, ce jouet voit le jour en 1961. Il s'agit de la
deuxième girafe commercialisée par Delacoste. La première, née en 1959 et mesurant 46 cm,
s'appelait Zoe. Trop grande et peu adaptée aux mains des enfants, elle est rapidement remplacée par
Sophie, dont le nom aurait été choisi en référence à la fête célébrée le jour de sa sortie de l'usine, le
25 mai. Cette nouvelle girafe se caractérise par sa taille, 18 cm, par le positionnement de sa tête,
tournée vers la gauche, et de sa queue, moulée dans sa patte arrière droite - alors que Zoe regardait
vers l'avant et levait sa queue en l'air. Elle est réalisée en caoutchouc naturel ; son corps blanc cassé
est recouvert de taches marrons ; ses yeux sont peints noirs, et ses cornes et ses sabots sont
marrons. Le succès de Sophie est tel que la gamme s'enrichit de cousines : Mona et Cléo, qui
mesurent respectivement 22 et 31 cm. Mais seule Sophie connaît un succès légendaire qui lui vaut
l'honneur, 42 ans plus tard, d'être toujours présente sur le marché.
Autre facteur de succès pour Delacoste, la production de personnages de bandes dessinées et séries
télévisées pour enfants. Au début des années 1960, la société acquiert un nombre non négligeable de
licences, lui permettant de reproduire en jouets ces héros. Les plus importantes sont alors celles de
Walt Disney et de l'ORTF. La première permet en effet à Delacoste de réaliser des portraits en
caoutchouc de Blanche-Neige et les Sept Nains, Mickey et ses amis, les Trois Petits Cochons,
Bambi... Les productions sous licence ORTF sont quant à elles à l'effigie de :
Oie Sidonie, Delacoste,
1970. © Musée du Jouet .
- Saturnin le petit canard - en caoutchouc comme à la télévision, Saturnin
mesure 16 cm - découvert dans les ouvrages pour enfants de Jean Tourane,
puis dans une série télévisée en 1954 ;
- Aglaé & Sidonie, dont Guyslaine a écrit les premières histoires en 1958 dans le
journal Frimousse, et que les enfants découvrent à la télévision en 1969 ;
- les personnages de Bonne Nuit Les Petits - série télévisée animée dès 1962
par Claude Laydu ;
Kiri Le Clown, dont le film d'animation diffusé en 1966 est produit par Jean
Image ;
- Toutou, Kiki et Zouzou, les personnages de La Maison de Toutou, dont les
histoires de Georges Croses sont diffusées par l'ORTF dès 1967 ;
- Casimir, Gribouille, Léonard et Toba, héros des différentes séquences
éducatives de L'Île aux Enfants, émission apparue sur les écrans de télévision
en 1974.
Au début des années 1970, la société est frappée par la crise pétrolière. Ne pouvant s'en sortir seule,
elle intègre, en 1977, le groupe Le Jouet Français, comme l'avait déjà fait quelques temps auparavant
Jouef, Heller et Joustra. Ceci n'évite pas le dépôt de bilan, en 1981. Toutefois, suite au rachat de la
société par les établissements Vullierme, les jouets couineurs poursuivent leur carrière dans les
berceaux des bébés.

VULLI

La société Vullierme, du nom de son fondateur Joseph Vullierme, voit le jour en 1946 à Rumilly, en
Haute-Savoie. Quelques années après le rachat de la société Delacoste, en 1993, c'est donc tout
naturellement que la production de jouets en caoutchouc est transférée de Paris à Rumilly. Sur le site
savoyard, une trentaine de personnes poursuivent la production de la girafe Sophie qui, avec ses
400000 exemplaires vendus par an, devient le jouet le plus populaire de France.
Aujourd'hui, la société Vulli, spécialiste renommé dans le monde de la puériculture et du jouet premier
âge, compte environ 60 salariés. Parmi eux, quelques-uns côtoient quotidiennement Sophie : il s'agit
du préparateur du latex, dont la formation dure au moins six mois, mais qui à terme connaît
parfaitement les formules chimiques donnant à la girafe sa texture et son odeur ; ainsi que de deux
ouvrières apposant au pinceau les yeux noirs, les taches marrons, les sabots oranges et les
pommettes roses. En effet, depuis sa naissance, Sophie n'a pas subi une modification, ni en terme
d'aspect, ni en terme de procédé de fabrication. Elle est fabriquée dans le même moule en plâtre
depuis 1961, et est le résultat d'un pur artisanat français. Il est impensable, pour le patron de la
société Jean-Claude Strasbach, de délocaliser la production de Sophie en Chine. Alors même que
40% des produits de la marque y est sous-traité. Mais Sophie est un cas à part, moins cher à
fabriquer en France. Cette exception française est alors jalousée par les concurrents de Vulli, tel le
leader mondial Playskool, qui commercialise une girafe aux taches jaunes et aux oreilles bleues,
fabriquée en Chine. En 1996, le fabricant de Sophie intente un procès. Le retrait de la girafe Playskool
a été exigé, bien que le procès se poursuive encore aujourd'hui. En 2003, la société Vulli apparaît
donc bien comme le leader du jouet couineur en caoutchouc.
Ce quasi-monopole de la société Vulli sur le marché des jouets couineurs ne la dispense toutefois pas
de veiller à la qualité de ses produits, afin que l'enfant soit à l'abri de tout danger en jouant avec son
"pouêt". Quelles sont alors les règles à suivre lors de la fabrication de ce jouet ?

LES NORMES DE SÉCURITÉ
LA NF EN 71

Martial DOUMERC, responsable de l'activité jouets, division pour
l'enfance au Laboratoire National d'Essai (ou LNE), nous apprend
que les jouets couineurs sont soumis, comme l'ensemble des
produits destinés à être utilisés à des fins de jeux par les enfants
de moins de 14 ans, aux exigences de la norme NF EN 71,
Sécurité des jouets. Le couineur y est ainsi défini (3.36) : "jouet
flexible comportant un dispositif conçu pour émettre un son lorsque
de l'air passe dans l'ouverture prévue à cet effet lorsqu'on le
presse, et destiné à des enfants trop jeunes pour s'asseoir tout
seuls."
Extrait du catalogue LedraPlastic 1992.
Selon le procédé de fabrication du jouet, les spécialistes déterminent si la norme est ou non applicable.
Concernant les jouets couineurs simples, c'est-à-dire généralement conçus en caoutchouc et dotés
d'un sifflet émettant un son lorsque l'on presse le ventre du jouet, 5 points sont à prendre en compte
au minimum.
- Il faut veiller à ce que les bords ne soient pas coupants (4.7), et à ce que les pointes ne soient pas
acérées (4.8). On évite ainsi tout risque de blessure.
- Il est essentiel de vérifier, par des tests acoustiques (4.20), le nombre de décibels du sifflet ; le son
produit par le jouet ne doit en effet pas être trop fort pour les oreilles de l'enfant, afin de ne pas altérer
son audition. Ainsi, à l'issue des essais effectués à l'aide de microphones - l'orifice par lequel sort le
son est maintenu face au microphone, à une distance de 50 cm - le niveau de pression acoustique
d'émission du jouet couineur ne doit pas dépasser 85 décibels.
- Le jouet couineur est soumis, en tant que jouet destiné aux enfants de moins de 36 mois, à des
exigences générales (5.1). Au terme des essais de torsion, traction, chute, choc et compression, le
jouet couineur est soumis à un test dans un cylindre de taille réduite ; pour être conforme à la
législation en vigueur, il ne doit pas entrer complètement dans le cylindre. Le but de ces essais est en
effet de prévenir les risques d'étouffement, d'asphyxie et d'ingestion de petits éléments chez les
jeunes enfants, qui ont l'habitude de tout porter à la bouche.
- Enfin, la taille et la forme des jouets s'adressant aux enfants ne pouvant s'asseoir tout seuls (soit les
enfants de moins de 5 mois environ) sont strictement contrôlées (5.9). Ceci afin d'éviter que les jouets
destinés à ces enfants ne présentent des dangers potentiels de chocs.
Ces exigences sont décrites dans la première partie de la norme NF EN 71 ; elles sont relatives aux
propriétés mécaniques et physiques des jouets. Or, outre cet aspect, il est important de veiller
également aux propriétés chimiques des jouets couineurs.

LES NITROSAMINES

Le couineur est généralement un jouet en caoutchouc. Or, ce matériau présente une substance
dangereuse, déclarée par l'Office Mondial de la Santé (OMS) comme étant cancérigène ; il s'agit de la
nitrosamine. Bien qu'aucun texte ne détermine quel est le taux de nitrosamine autorisé pour la
fabrication des jouets couineurs, en 2002, la Direction Générale de la Concurrence, de la
Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a lancé une campagne de sensibilisation
en direction des fabricants. Elle les invitait à être attentif au danger que présente cette substance, à
veiller à ce que les taux de nitrosamine, variables en fonction du dosage chimique qu'élabore le
fabricant, ne soient trop importants.
Malgré ces mises en garde, il est apparu récemment que certains jouets
couineurs comportaient un taux trop élevé de nitrosamines. Selon l'étude de 60
millions de consommateurs, 2 des 15 produits testés avaient des teneurs en
nitrosamines et substances nitrosables supérieures aux seuils fixés pour les
tétines de biberon et sucettes. Depuis 1994, ces produits de puériculture ne
doivent pas contenir plus de 0,01 mg de nitrosamines par kilogramme de
caoutchouc. Les girafes couineuses Lolie de Tigex et Sophie de Vulli en
contenaient respectivement 6 et 12 fois plus !
< Extrait du catalogue Vulli 2000.
Ne devient-il pas alors indispensable de réglementer le taux de nitrosamines présent dans les jouets
couineurs ? D'autant que les jouets couineurs, en tant que jouets destinés aux enfants de moins de 36
mois, peuvent faire l'objet d'une certification supplémentaire, la NF Petite Enfance, dont il serait
dommage de se passer.

LA NF PETITE ENFANCE

La NF Petite Enfance est une marque, une certification volontaire, que le fabricant choisit lui-même
d'appliquer à ces produits en conformité avec un règlement. Les normes utilisées sont européennes,
et le cas échéant françaises. Evelyne DENIZET, gestionnaire de l'application de la marque au LNE,
nous explique que par ce biais, d'une part le fabricant montre qu'il met en place un système qualité,
d'autre part le jouet est conforme aux normes françaises et spécifications complémentaires en vigueur
dans le secteur. Ces règlements répondent aux désirs des utilisateurs, des fabricants et des
laboratoires, membres du Comité "Certification" institué auprès du Conseil d'Administration d'AFNOR
Certification (AFNOR = Association Française de Normalisation).
La NF Petite Enfance est applicable à certains jouets, tels que les porteurs, les tableaux d'écoliers, les
jouets conçus pour les enfants de moins de 36 mois, les jouets à usage familial en extérieur et en
intérieur tels que balançoires, toboggans et jouets d’activités. Elle concerne également les articles de
puériculture (lits, chaises hautes, tables à langer, landaus, parcs pour enfants...). Les essais
permettant de bénéficier d'un droit d'usage de la marque sont plus stricts que ceux de la NF EN 71 ;
outre ces derniers, les jouets subissent des essais prévus dans le cadre de spécifications
complémentaires. Dans le cas des jouets destinés aux enfants de moins de 36 mois, il s'agit alors
d'assurer le vieillissement des produits, leur résistance aux chutes, aux chocs, au feu, la résistance
des coutures, des systèmes de fixation...
Ces essais s'effectuent préalablement à la vérification du respect des exigences de la norme NF EN
71-1, et selon des modalités dépendant de la nature des matériaux constitutifs du jouet. Ainsi les
jouets couineurs, généralement en caoutchouc, parfois en plastique, subissent l'essai de
vieillissement dans un lave-vaisselle. Ils sont nettoyés 5 fois, à 40°C, avec un produit dont la marque
et le dosage sont préalablement définis. Chaque cycle se termine par un séchage à 60°C. Concernant
la résistance aux chutes et aux chocs, alors que la NF EN 71 prévoit respectivement de laisser
tomber, d'une part 5 fois le jouet sur une plaque d'acier (8.5), d'autre part une fois un poids métallique
sur le jouet (8.7), ces essais s'effectuent respectivement 10 et 3 fois dans le cadre du règlement de
certification NF Petite Enfance.
Cette certification nous assure ainsi non seulement de la sécurité mais également de la durabilité des
produits, prévus pour un usage intense. Elle implique par ailleurs un suivi permanent de la production
des fabricants certifiés : le LNE réalise des audits et des essais dans le cadre de l'admission de
produits à la marque NF Petite Enfance, et dans le cadre de prélèvements annuels.

POUR CONCLURE : LE POUÊT ET L'ENFANT

En un siècle, les fabricants de jouets couineurs en caoutchouc ont quasiment tous disparu. Il ne reste,
comme nous l'avons vu, guère plus que Vulli. Pourtant, la production de ces jouets ne devrait pas
s'arrêter de sitôt, tant la société est consciente de leur importance pour les enfants. Sophie représente
certes un lien intergénérationnel ; elle permet aux parents de partager leurs souvenirs d'enfance avec
leurs propres enfants, au cours des jeux avec la célèbre girafe. Mais surtout, le jouet couineur
intervient directement sur le développement de l'enfant. D'où l'importance pour le fabricant de
respecter les normes en vigueur dans le secteur.
Les animaux et sujets en caoutchouc appartiennent à la catégorie des jouets premier âge, ou sensorimoteur.
Ils favorisent ainsi le développement de la motricité fine chez les enfants de 4 à 12 mois ; ces
derniers, en tentant d'attraper leur jouet, de le presser pour qu'il émette des sons, affinent leurs
gestes.
Le "pouêt" intervient, entre 4 et 7 mois, dans l'éveil de l'enfant. De par ce qu'il représente, il permet à
l'enfant de s'identifier, de créer des liens avec les êtres qui l'entourent, d'appréhender le monde. Ces
animaux ou ces sujets, lorsqu'il les rencontrera, quelques mois plus tard, lors de promenades ou à la
télévision, ils les reconnaîtra.
Enfin, ce jouet en caoutchouc éveille ses sens. L'ouïe est alertée par le sifflement succédant la
pression ; la vue s'éveille face à ses couleurs douces ; la texture molle du caoutchouc influe sur le
développement du toucher ; l'odorat est stimulé par les parfums décelés lorsque le jouet est porté à la
bouche.
Les autres avantages du jouet couineur en caoutchouc sont sa résistance aux chocs, sa capacité de
torsion, sa souplesse, qui favorise l'émission du couinement ; le fait qu'il soit lavable, en raison de
l'utilisation de couleurs indélébiles et alimentaires, rend par ailleurs ce jouet très hygiénique.

SOURCES
D'HIER A AUJOURD'HUI

Annuaires de Jouets et Jeux, de 1950 à 2002.
Catalogues de Grands Magasins, de la fin 19e siècle à 1940.
Catalogues des Salons du Jouet de Paris, de 1964 à 2003.
"Vendez des jouets en caoutchouc", Le Jouet Français, n°56, octobre 1958, p.6.
"Le jouet de caoutchouc fête son centenaire", Le Jouet Français, n°71, décembre 1960, p.21.
De Nounours à Casimir, du petit écran au coffre à jouets, Agnès MOREAU. Massin, 1997.
Dossier de Presse "Pouet-pouets ! les personnages de dessins animés en jouets en plastique mou,
exposition présentée du 3 avril au 30 septembre 2001 au Musée de la Poupée, Paris.

L'EXCLUSIVITÉ DELACOSTE

http://www.ville-asnieres-sur-oise.fr/histoire : "Le passé industriel".
"Les bonheurs de Sophie, la girafe", Jean-Michel NORMAND, Le Monde, 29 septembre 2000.
"La girafe Sophie souffle ses 40 bougies", La Vie du Jouet, n°72, novembre 2001, p.82.
"Sophie, la girafe qui cache la forêt", Grégoire BISEAU, Libération, 17 décembre 2002.

LES NORMES DE SÉCURITÉ

Sécurité des jouets, AFNOR. NF EN 71-1 Déc. 1998 : Partie 1 – Propriétés mécaniques et physiques.
http://www.france5.fr : Les maternelles : "Jouets et nitrosamines", Valérie DARMON.
"Les jouets en caoutchouc sur la sellette", Infobébés, n°22, janvier-février 2002.
Entretiens téléphoniques avec Monsieur DOUMERC et Madame DENIZET, Laboratoire National
d'Essais, Trappes.

LE POUÊT ET L'ENFANT

A chaque jouet ses âges à chaque âge ses jouets. Centre national d'information du jouet, 1981.
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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:08

Pouët Spirou

Années 1960
Le groom était vendu avec un socle d'origine pour tenir debout
hauteur 19,5cm.


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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:10

Pouët Astérix et Obelix

Licence Dargaud 1967 sous les pieds.

Année : 1967
Auteur/Marque : Uderzo - Goscinny / Dargaud
Dim : 17 cm

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:19

Les Pouëts Uderzo/Goscinny réalisés pour les biscuits l'Aslacienne

Astérix
Dargaud 1967
Hauteur: 18,5cm

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Obélix
Dargaud 1967
Hauteur: 20cm

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Panoramix
Dargaud 1967
Hauteur: 18cm

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Abraracourcix
Dargaud 1967
Hauteur: 18cm

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:23

Pouët Oumpah-Pah

hauteur 21 cm.

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:26

Pouëts Boule et Bill

Boule
Date : Année 68
Dupuis

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Bill
Date : Année 68
Dupuis
Hauteur 20cm

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:29

Pouët Marsupilami Géant

hauteur 32cm

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:31

Pouët Marsupilami

Hauteur 20,5cm

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:34

Pouët Spaghetti

anneé 1965

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:41

[b]Pouët Hergé[/b

]En vinyl souple polychrome, aux effigies de Tintin, Haddock et Tournesol, Dupont & Dupond et milou.
Réalisées à la fin des années 50 par Mirim.
Environ 22 cm pour les plus grande. Très bon état.
Tintin a été réalisé à partir d'un moulage de la sculpture de Nat Neujean réalisée en 1953.

Année : 1960
Auteur/Marque : Hergé / Lombard / Mirim

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:44

Pouët Milou Géant

Rare modèle des années 60 en plastique dur polychrome.

Année : 1960
Auteur/Marque : Hergé / Sica
État : Parfait état.
Dim : H. 20 cm / L 23

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:48

Pouët Joe Dalton et Rantanplan

Joe Dalton
hauteur 17cm

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Rantanplan
hauteur 13 cm

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 11:51

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar wapitipok » 12 Déc 2010 19:36

Pouët Schtroumpf

Grand Schtroumpf
Date : Année 68
Auteur : Peyo / Dupuis
Dim : H 15 cm.

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Schtroumpfissime avec cape
cape en nylon fixée par une attache métallique
Date : Année 65
Auteur : Peyo / Dupuis
Dim : H 15 cm.

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Le Schtroumpf Noir
Date : Année 68
Auteur : Peyo / Dupuis
Dim : H 15 cm.

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Schtroumpf bleu
Date : Année 68
Auteur : Peyo / Dupuis
Dim : H 10 cm.

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Schtroumpf bleu grand format
Date : Année 60
Auteur : Peyo / Dupuis
Dim : H 30 cm.

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Re: LES POUËTS en caouthouc et la BD

Messagepar Beiadeg » 12 Déc 2010 22:51

C'est très sympa tout ça.
On en fabrique encore des pouëts à l'effigie de personnages de BD ? Je ne me rappelle pas en avoir vus en magasin.
- ... M'enfin, tu veux bien que je les flambe, ces crêpes, dis ? Réponds-moi OUI ou NON !
- NON !!
- M'enfin, c'est pas une réponse, ça !
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