Franquin et la censure

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Franquin et la censure

Messagepar marcelinswitch » 02 Nov 2007 14:37

J'aborde ce sujet car un dictionnaire réalisé par Bernard Joubert vient de sortir, et recence les titres ayant été touché par la commission de censure depuis 1949 (car elle existe toujours).

L'auteur est interviewé ici: http://www.expressbd.com/crbst_29.html
Extrait:

Des albums de Corto Maltese, Spirou, Astérix ou Lucky Luke ont évité de peu la censure…


Le rédacteur en chef de Pif a été convoqué parce que Corto Maltese ne plaisait pas au représentant de l'Union nationale des associations familiales. Il avait trouvé un scénario scabreux et le dessin trop noir. Pour Astérix, c'était à ses débuts, dans Pilote. La Commission n'aimait pas que les Goths portent des casques à pointe. Lucky Luke et le Spirou de Franquin ont eux aussi été critiqués à cause de leur humour : le chanoine Giraudeau leur reprochait un "style excessivement caricatural des dessins".


Pour Spirou, on pense aux fameux pistolets de la corne de rhinocéros, il y a aussi la statue "grecque" de Il y a un sorcier à Champignac. Je n'ai pas d'autres exemples en tête.
Je pense qu'il a aussi dû avoir des problème avec Gaston aui est un personnage un peu plus subversif que Spirou.

le site du livre:http://dictionnaire.joubert.free.fr/site_dico/accueil.html
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Messagepar Zourbi le Grec » 02 Nov 2007 16:39

Il y a un autre cas de petite censure pas très connu. Dans la dernière case du Dictateur et le Champignon, Fantasio déclare "... une foule de barbares avec des fusils" alors qu'à l'origine il disait "... une foule d'imbéciles avec des fusils". Le mot semblait trop grossier pour un journal destiné aux enfants :roll:
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Messagepar Flocflocfloc » 03 Nov 2007 4:04

Une autre bizarrerie célèbre, au début du Mésozoïque. La tombe de Champignac évoquée dans les premières cases, est devenue une croix, ou quelque chose comme ça ("pas si petite, la croix"). Je ne me souviens ni du texte original, ni d'où ce point avait été expliqué...

"Le gorille a mauvaise mine", aussi, a été changé en "bonne mine". Une simple question de marketing, là, si je me souviens bien, mais qui avait un peu agacé Franquin...
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Messagepar Gil Jourdan » 03 Nov 2007 20:36

Dans la maison préfabriqué, Franquin à redessiné un tailleur parce qu'il trouvait que c'était une mauvaise caricature de juif.
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Messagepar Flocflocfloc » 03 Nov 2007 20:46

(Après vérification, c'est dans le rombaldi, page 962 : "Planche en croix" et "pas si petite la planche" deviennent "croix de bois" et "pas si petite la croix". Tout cela est ridicule.)

J'aime aussi beaucoup la façon dont l'inspecteur menace les méchants à la fin de "la corne de rhinocéros", avec sa main dans sa poche pour que personne ne remarque que la censure lui a volé son pistolet et n'en profite pour s'enfuir.
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Messagepar Juho » 03 Nov 2007 21:29

Ces censures sont vraiment ridicules et n'ont jamais servit à quoique ca soit, ce n'est pas parce qu'on a barré les revolvers qu'il y a eu moins de bandits dans la génération en cours :blase:

Le pire, c'est que cette loi existe encore, heuresement que les censeurs se sont un peu relachés dans leurs critères :baille: :mrgreen:
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Messagepar charlie » 03 Nov 2007 22:51

surtout après tu vois des Gil Jourdan de la même époque avec de vrais flingues et des gens qui se dirent vraiment dessus et qui parfois (comble de l'horreur) se font toucher! Mais tout en restant fun. J'aime bien Gil Jourdan pour ça.

C
Est-ce ma faute si grand-chef De Mesmaeker a mis le pied bêtement sur le piège à rhinoceros?
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Messagepar Flocflocfloc » 04 Nov 2007 0:27

Oui, je découvre à peine les Gil Jourdan, et c'est vraiment très bon, ça a son ton à soi, et ça claque effectivement assez sec. Et encore, j'ai entendu dire que c'est la version "light" d'une série nommée Felix, et jugée trop dure en son temps ?

D'un autre côté, les Tintin ("ciel, mon browning") sont eux-mêmes vachement violents. Le type qui se fait dégommer sur le trottoir par les frères Loiseau, sur le pas de la porte de Tintin, ça marque. C'est d'ailleurs marrant, il y a plein de trucs moins (ou plus?) explicites dont la violence me frappe, dans les Tintin. Par exemple les diablotins qui emportent les méchants de l'Oreille Cassée, la concierge traumatisée qui évoque des bandits avec des pistolets "grands comme ça", c'est en même temps indirect (pas d'image de mort, pas de pistolet en gros plan), mais très direct dans l'évocation (l'attention est amenée dessus, comme une sorte de zoom conceptuel). Ca donne un ton assez brutal.

On critique, on critique la censure... Cyniquement, moi qui ai grandi dans ces bédés, je leur trouve un charme, une identité, une narration spécifiques qu'elles n'auraient peut-être pas eues sans ces contraintes stylistiques. Dans la bédé, comme dans le cinéma, pour la violence comme pour l'érotisme, la liberté graphique a souvent eu un effet plus atténuant qu'autre chose.

Et le fétichisme explicite d'un Soda, dont les flingues font le double du volume normal, et montrent le double du soin graphique par rapport aux personnages, me fatiguent assez vite (malgré que je respecte beaucoup cette série). Je dois être assez vieux jeu, mais je suis assez sensible à l'impact poétique de la sobriété et du mine-de-rien. En d'autres termes, de manière tout a fait perverse, je ne reproche finalement pas grand chose aux censures (complètement débiles) auxquelles mes auteurs préférés ont eu à se plier...
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Messagepar Juho » 04 Nov 2007 1:29

Oui Gil Jourdan c'est mieux que mieux, en particulier les 6 premier, mention spéciale pour la soirée mondaine de Popaïne qui est myhtique (jugement personnel)

Félix, c'est pas vraiment la version light, disons que Tillieux a dans un premier temps écrit une foule de scénarios pour Félix dans Héroic Albums, avec un style de dessin encore à l'état de recherche. Et puis un beau jour, ca s'est arreté et il fait Gil Jourdan, et quand il fut en panne pour Gil, il a été plonger dans Félix, notamment toute une scène du chinois à deux roues qui est quasi la réplique exacte d'un épisode de Félix.

Les scénarios de Félix ont aussi servis dans des scénars que Tillieux a distribué pour d'autres auteurs, dans la série Natacha, notamment, si j'ai bonne mémoire. ;)

Pour Tintin, c'est très drole, c'est la seule série de BD que j'ai jamais vu ou les gens arrivaient à mourir criblés de balles (dieu ait leur âme!) sans qu'il y ai la moindre goutte de sang ni même blessure. C'est un peu comme dans Derrick, dans les poursuites, les gens mettent leur clignotant :mrgreen: M'enfin, on derive , la :siffle:

La censure fut aussi verbale, lorsque le héros se fait avoir, on ne compte plus les répliques du style "te voila fait, gredin!" ou encore l'excellent "ciel mon browning", comme tu dis :mrgreen: . Il y a aussi le "Damned, je suis pris!". Une facon d'adoucir les repliques qu'on pourrait entendre dans les films américains d'aujourd'hui, car même dans les années 50, je doutes fort que le malfrat dise "Ciel ! Je suis pris!" au grand héros :mrgreen:

M'enfin, ca a son charme, dans les années 80, il y a eu tout un mouvement pour caricaturer et pasticher toutes ces absurdités (hillarantes si on les prend au second degrès). C'était une époque où on s'amusait à regarder avec sourire les bandes de l'age d'or, tellement marquées par la censure que ca en devient rééllement drole, avec le recul :mrgreen:

Soda, par contre, j'adore, la meilleure série de flingue qu'il n'y ai jamais eu. C'est très violent mais très réaliste. New York est à des années lumières de ressembler à Paris ou à Londres. La mentalité est completement différente et on baigne dans la discrimination, la drogue, la violence, les flingues etc... La vente libre d'armes à feu n'arrange rien. C'est vraiment très bien rendu dans Soda. Ce serait se leurrer de representer New York comme un conte de fées ;)
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Messagepar Flocflocfloc » 04 Nov 2007 3:56

Juho a écrit:Félix, c'est pas vraiment la version light

Dans l'autre sens : j'avais lu que Félix était un peu plus brutal, comme polar, que Gil Jourdan. Que Gil Jourdan en avait été une version plus adoucie, sur demande...

A part ça, oui, je suis friand de vieux dialogues résolument non réalistes, soit dans la bédé ("sapristi, comment retrouvâtes-vous ma trace?"), dans les romans ("ah ça, commandant, il nous faut nous rendre à l'évidence : nous voilà à nouveau dans une sacrée situation !", s'exclama le géant roux qui aimait à ponctuer d'argot son français approximatif métissé d'écossais), ou dans les films ("jurons, compagnons, cornes de bique, car nous autres, dans la flibuste, n'avons que faire des règles de la bienséance, hahaha, saperlotte"), avec dans ces dernier cas, le phrasé aristocratique bien arrondi pour tout le monde, cow-boys, clochards, et vilains garçons (accents circonflexes obligâtoires). Mais il faut aussi souligner que chez Tintin, la censure (tardive) visait aussi des insultes à connotations racistes ("moricaud"), ce qui peut se défendre objectivement.

Je reste fasciné par la liberté de ton des svhtroumpfs, par contre. Peyo triche beaucoup, avec son langage, il n'en sert pour placer les pires horreurs, et ça passe comme une lettre à la poste.

"Un oeuf? D'où vient-il?
- Bin, du schtroumpf d'une poule."

ou

"Vite, donne-moi ta serviette !
- Mais, Grand Schrtoumpf, on va voir mon schtroumpf !"

J'adore ça. Dans une autre langue, la phrase serait formulée toute différement (Pirlouit dirait "mais je vais être tout nu !"), mais les schtroumpfs s'autorisent à parler vrai. Et pas seulement parler, d'ailleurs. Je connais pas de bédé qui ait autant -et avec autant d'acuité- attaqué le racisme de front, ainsi que les rapports hommes-femmes. Et là encore, c'est la pudique schtroumpfitude qui fait passer la pilule. Un exemple supplémentaire de liberté et impact accrus par la "censure", où l'indirect est plus direct que le direct ?

Quant à New-York, je n'y ai jamais mis les pieds. J'ai des amis qui en sont très amoureux, de son ambiance, de son quotidien, de sa convivialité. Donc, je prends le New-York "de" Tome comme une sorte de caricature littéraire (d'accord, la violence étasunienne est à une autre échelle que la nôtre, mais dans Soda, aucun passant ne survit jamais à une traversée de trottoir, je suis un peu sceptique). Mais oui, c'est une bonne série. A part le premier épisode, qui a failli me décourager du reste.

Marrant aussi comme le Soda se retrouve dans "Berceuse assassine". Même discours très spécifique sur New York Enfer du Crime, mêmes patins à roulettes... :mrgreen:
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Messagepar Juho » 04 Nov 2007 14:01

Flocflocfloc a écrit:
Juho a écrit:Félix, c'est pas vraiment la version light

Dans l'autre sens : j'avais lu que Félix était un peu plus brutal, comme polar, que Gil Jourdan. Que Gil Jourdan en avait été une version plus adoucie, sur demande...

A part ça, oui, je suis friand de vieux dialogues résolument non réalistes, soit dans la bédé ("sapristi, comment retrouvâtes-vous ma trace?"), dans les romans ("ah ça, commandant, il nous faut nous rendre à l'évidence : nous voilà à nouveau dans une sacrée situation !", s'exclama le géant roux qui aimait à ponctuer d'argot son français approximatif métissé d'écossais), ou dans les films ("jurons, compagnons, cornes de bique, car nous autres, dans la flibuste, n'avons que faire des règles de la bienséance, hahaha, saperlotte"), avec dans ces dernier cas, le phrasé aristocratique bien arrondi pour tout le monde, cow-boys, clochards, et vilains garçons (accents circonflexes obligâtoires). Mais il faut aussi souligner que chez Tintin, la censure (tardive) visait aussi des insultes à connotations racistes ("moricaud"), ce qui peut se défendre objectivement.

Je reste fasciné par la liberté de ton des svhtroumpfs, par contre. Peyo triche beaucoup, avec son langage, il n'en sert pour placer les pires horreurs, et ça passe comme une lettre à la poste.

"Un oeuf? D'où vient-il?
- Bin, du schtroumpf d'une poule."

ou

"Vite, donne-moi ta serviette !
- Mais, Grand Schrtoumpf, on va voir mon schtroumpf !"

J'adore ça. Dans une autre langue, la phrase serait formulée toute différement (Pirlouit dirait "mais je vais être tout nu !"), mais les schtroumpfs s'autorisent à parler vrai. Et pas seulement parler, d'ailleurs. Je connais pas de bédé qui ait autant -et avec autant d'acuité- attaqué le racisme de front, ainsi que les rapports hommes-femmes. Et là encore, c'est la pudique schtroumpfitude qui fait passer la pilule. Un exemple supplémentaire de liberté et impact accrus par la "censure", où l'indirect est plus direct que le direct ?

Quant à New-York, je n'y ai jamais mis les pieds. J'ai des amis qui en sont très amoureux, de son ambiance, de son quotidien, de sa convivialité. Donc, je prends le New-York "de" Tome comme une sorte de caricature littéraire (d'accord, la violence étasunienne est à une autre échelle que la nôtre, mais dans Soda, aucun passant ne survit jamais à une traversée de trottoir, je suis un peu sceptique). Mais oui, c'est une bonne série. A part le premier épisode, qui a failli me décourager du reste.

Marrant aussi comme le Soda se retrouve dans "Berceuse assassine". Même discours très spécifique sur New York Enfer du Crime, mêmes patins à roulettes... :mrgreen:


Ah oui , je suis tout à fait d'accord avec toi sur les dialogues et les schtroumpfs, c'est excellent! :ok: :mrgreen:

Pour en revenir un peu à NY, il ne faut pas exagérer, le moindre passan t n'est pas en danger de mort, mais il faut avouer que le climat d'insécurité est très fort. Cela dit, il y a une part de caricature la dedans, bien sûr. C'est souvent cynique d'ailleurs, mais j'aime beaucoup l'humour cynique! :mrgreen: C'est peut etre pour ca que j'adore les idées noires :mrgreen:
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Messagepar marcelinswitch » 04 Nov 2007 19:03

Pour en revenir au sujet, je crois qu'il n'y a qu'un seul cas où la comission de censure a posé un problème à Franquin pour Spirou, ce sont bien les pistolets de la corne de rhinocéros.
Le tailleur juif de la maison préfabriquée, c'est de l'auto-censure d ela part de l'auteur, tandis que le cas de la statue de Il y a un sorcier à Champignac ou le changement lexical du dictateur et le champignon, c'est la censure interne de l'éditeur.

Je suis étonné qu'un perso comme Gaston, n'ai jamais eu d'ennuis avec la commision de censure.
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Messagepar Juho » 04 Nov 2007 19:15

marcelinswitch a écrit:Pour en revenir au sujet, je crois qu'il n'y a qu'un seul cas où la comission de censure a posé un problème à Franquin pour Spirou, ce sont bien les pistolets de la corne de rhinocéros.
Le tailleur juif de la maison préfabriquée, c'est de l'auto-censure d ela part de l'auteur, tandis que le cas de la statue de Il y a un sorcier à Champignac ou le changement lexical du dictateur et le champignon, c'est la censure interne de l'éditeur.

Je suis étonné qu'un perso comme Gaston, n'ai jamais eu d'ennuis avec la commision de censure.


Oui ca peut etre étonnant. Mais la majorité des gens regardaient ca avec dédain à l'époque "ca ne marchera jamais" "qui peux bien s'interesser à quelqu'un qui n'est même pas exempleire?" , alors ca ne m'étonnerais pas qu'on ai même pas prit la peine de le censurer, pensant que les jeunes penseraient comme les vieux censeurs :mrgreen:

Dupuis était contre aussi, d'ailleurs, je crois. Si le premier album a été imprimé sur des rebuts de papier c'est presque par clandestinité ou bien j'imagine que l'éditeur a du leur dire "eh bien allez y mais faites ca sur ce qu'il reste" :roll:
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Messagepar Zourbi le Grec » 04 Nov 2007 20:05

Juho a écrit:Les scénarios de Félix ont aussi servis dans des scénars que Tillieux a distribué pour d'autres auteurs, dans la série Natacha, notamment, si j'ai bonne mémoire. ;)

Tillieux a utilisé pas mal d'histoires de Félix pour Natacha (un trône pour Natacha, Le treizième apôtre, l'Ange blond), pour Tif & Tondu (Le roc maudit, ...) et quelques Jess Long (Piroton) il me semble.
Je suis un grand fan de Tillieux et mon Gil Jourdan préféré est sans conteste "La voiture immergée" puis le dyptique "Libellule s'évade & Popaine et vieux tableaux"
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Messagepar Juho » 04 Nov 2007 20:06

Zourbi le Grec a écrit:Je suis un grand fan de Tillieux et mon Gil Jourdan préféré est sans conteste "La voiture immergée" puis le dyptique "Libellule s'évade & Popaine et vieux tableaux"


Mon frère! :mrgreen: :tchin:
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