Traducteur allemand

[pascal]

Salut,

Je cherche une personne qui serait intéréssé pour traduire des articles sur Spirou (le journal, la série, etc.) écrit en allemand et publié dans la revue allemande Reddition (qui est une sorte de cahier de la BD allemand).

C'est pas payé, c'est du boulot et c'est pour poster sur le site "les amis de SPIROU [en flash]!" et heu... voilà quoi ! (j'ai l'autorisation de l'éditeur de reddition bien sûr).
Toute contribution sera bien sûr dûment signalée dans l'article. (ce qui reste néanmoins pas très cher payé, je suis d'accord)

A vot' bon coeur m'sieur dames.

ps: si une personne est intéréssé, je lui fourni la version electronique de l'artoicle allemand. (il n'aura ni a acheter la revue, ni à la scanner, c'est quand même intéressant non ?)

Amicalement,
Pascal.

[pedroiy]

Sorry, no hablo aleman ! Mais c'eut été avec pleasure !

[Pacôme]

Je me débrouille pas trop mal en allemand, tu peux m'envoyer les fichiers

Faut juste me laisser un peu de temps pour le faire ;-)

[pascal]

Génial !
J'ai scanné un premier document sur Tome et Janry (3 pages au format word). Je vais le "nettoyer" et je me permettrai de te l'envoyer sur ton MP d'ici à la fin de la semaine.
Si tu peux faire quelque chose, j'apprécierais énormément.

Pedro, j'ai aussi des articles espagnols dans ma besace...

En tout cas, merci à vous deux !
Amicalement,
Pascal.

[Herr Doktor Kilikil]

If you get any serious problems with the translation, just let me know where I can help!

[Pacôme]

Génial !
J'ai scanné un premier document sur Tome et Janry (3 pages au format word). Je vais le "nettoyer" et je me permettrai de te l'envoyer sur ton MP d'ici à la fin de la semaine.
Si tu peux faire quelque chose, j'apprécierais énormément.

Pas de problèmes, toujours partant pour une bonne cause

[pascal]

If you get any serious problems with the translation, just let me know where I can help!

Just fine !
And if you're interested in contributing to the translation, just let me know ! (i'm ready to make the english-french) if needed.

Pascal.

[pedroiy]

Génial !

Pedro, j'ai aussi des articles espagnols dans ma besace...

.

C'est sans problème que je me ferais une joie de collaborer... N'hésites pas !

[pascal]

Génial !

Pedro, j'ai aussi des articles espagnols dans ma besace...

.

C'est sans problème que je me ferais une joie de collaborer... N'hésites pas !

C'est bien noté, et je t'en remercie d'avance. J'ai notamment un artile sur Franquin publié dans "El Canon de los comics"
A bientôt.
Pascal.

[Cheech wizard]

Je parle allemand également. Mais j'ai un style en français assez déplorable pour le rendu. Toutefois je veux bien essayer.

[pascal]

Bonsoir, eh bien très heureux de voir plein de personnes de bonnes volontés.
J'ai pour l'instant envoyé 2 articles à Pacôme. Il faut que je rescanne quelques articles et si tu souhaites t'y essayer je te les enverrais avec plaisir.
Fait moi parvenir ton e-mail par MP.

Merci encore et je te souhaites de très bonnes fetes de fin d'années.

Amicalement, Pascal.

[Pacôme]

Bon j'ai commencé la traduction (c'est du boulot l'air de rien )

Voici la première partie, si quelqu'un a vu des grosses fautes (Gaffo si tu nous regarde ) merci de me le dire

Mais qui donc était donc Franquin ? La grande époque de Spirou venait juste de commencer !

Avant que Tome et Janry ne reprennent définitivement la série Spirou en 1983, tout portait à croire que les aventures de l’ancien groom et de son colérique ami et journaliste Fantasio avaient atteint un niveau absolu de médiocrité.

Le breton Jean-Claude Fournier, qui après avoir consacré 10 ans de travail à la réalisation de 9 histoires de la figure emblématique au costume rouge du grand magazine de jeunesse belge Spirou, perdu définitivement toute envie de continuer la série et voulais consacrer son énergie dans des projets plus personnels comme la série Bizu. Le dernier épisode de Spirou réalisé par Fournier se termina en 1979.

Un successeur pour poursuivre la série principale de la maison Dupuis n’était pas en vue. Avec Alain De Kuyssche – abréviation DK – se trouvait néanmoins à cette époque comme responsable de rédaction de Spirou une personne responsable qui fit beaucoup pour amener des changements et des expérimentations. De Kuyssche pris jusqu’à la moitié des années 80 une série de décisions qui firent prendre au magazine un élan de créativité et amenèrent de nombreux nouveaux talents, alors qu’auparavant dans les années septantes la rédaction de Spirou prônait la continuité des séries classiques des années cinquantes et soixantes.

Parmis ses nombreuses idées se trouvait aussi l’intention d’organiser une compétition de dessinateurs et d’auteurs pour la reprise de la série Spirou et Fantasio. A partir de 1981, trois équipes prirent part à cette compétition.

La compétition Spirou

Parmis ces trois équipes, se trouvaient les routiniers Nic Broca & Raoul Cauvin, les débutants Tome & Janry et le cavalier seul Yves Chaland. Durant les années 1981 à 1983, le magazine vit défiler dans ces pages les épisodes de Spirou réalisés par ces trois équipes. Pour le lecteur profane, le sentiment était que Broca et Cauvin avait remporté la course puisque De Kuyssche décida de publier en albums leurs trois épisodes de Spirou dans l’ordre chronologique : "La ceinture du grand froid", "La boîte noire" et "Les faiseurs de silence".

C'est seulement après que les travaux de Tome & Janry sortirent en albums. Les contributions de Chaland sous forme de Strips ne furent jamais prises au sérieux pour la reprise de la série car ses contributions n'étaient simplement pas assez conséquentes pour répondre aux attentes de production et commerciales du magazine. On en resta donc à une aventure non terminée aux accents nostalgiques dus à une réminiscence des débuts de Spirou et des ses anciens auteurs Rob-Vel et Jijé.

Cauvin & Broca se mirent rapidement hors compétition car leur participation dans d'autres projets ne leur laissait que trop peu de temps à investir dans les pages de Spirou. Ce qui fait que même les lecteurs peu exigeants se rendirent compte que l'on avait mis dans le magazine des histoires sans âme de Spirou produites à la chaîne.

Si Fournier n'arrivait pas à atteindre le niveau génial de son prédécesseur André Franquin, il arriva néanmoins à garder la série à un niveau acceptable et distrayant. C'est suite à la reprise sans efforts par Broca & Cauvin, que le niveau plongea inexorablement vers le bas.

Leur version de Spirou et Fantasio amena des personnages pré-formatés, ternes sans humour et sans pétillement. On vit aussi trop clairement qu'ils considéraient cela comme une commande de routine avec la seule obligation de remettre ponctuellement des planches dans la boîte aux lettres de Dupuis.

Le dessinateur Nic Broca était à l'époque surchargé de travail avec son projet pour la société belge de films et d'animations S.E.P.P. (société sœur de Dupuis) qui consistait en la réalisation d'une nouvelle série les "Snorkys" sensée suivre le chemin du succès commercial des Schtroumpfs.

La participation de Raoul Cauvin était uniquement le résultat d’une certaine pression due au fait que l’on cherchait d’urgence un scénariste pour Broca. Ceci devait se révéler être la grande chance de Tome pour pouvoir participer à la série car il eu a faire un scénario de test pour Broca, qui fut finalement dessiné par Janry. Ainsi naquit la première histoire courte de Spirou "La voix sans maître", qui fut publiée en juin 1981 dans Spirou. D'autres histoires courtes suivirent, toujours en alternance avec Broca, Cauvin et Chaland jusqu'au moment où le désir de De Kuyssches d'avoir une histoire complète de 44 pages (Virus) révéla en 1982 aux deux auteurs qu'ils étaient les vainqueurs sans conteste d'une compétition qui finalement n'en n'était pas une.

Dans leur contrat signé en août 1982 avec Dupuis, les deux auteurs s'engagèrent à produire un nombre de planches de Spirou permettant la publication de deux albums par an. Cela incluait également la réalisation de couvertures et d'illustration pour le magasine, c'est à dire en tout une centaine de pages par an ce qui correspondait au désir de la rédaction de publier deux pages par semaines, ce qui n'était pas une petite charge de travail.

Leur énorme motivation en tant que débutants à travailler pour un vaste public (publication Spirou en 1984 : 125 000, Robbedoes : 50 000) sur une série qui comme Tintin de Hergé, était une des plus prestigieuses et charismatiques d'Europe, leur fierté de reprendre les héros de leur enfances, leur engagement personnel et total ne laissaient aucun doute sur le fait qu'il ne pouvait y avoir une autre alternative.

Leur travail passionné à réaliser de nouvelles aventures de Spirou, Fantasio, Spip, … fit atteindre à la série des sommets que l'on n'avais plus vu depuis le départ de Franquin en 1968 et que plus personne ne croyait possible de revoir. Seul le Marsupilami , que Franquin garda pour lui lors de son retrait, n'eu pas le droit de revenir alors qu'il se serait sûrement bien plu sur les planches de Tome & Janry.

La route vers Spirou

Derrière le pseudonyme de Tome se cache Philippe Vandevelde qui naquit le 24 février 1957 à Bruxelles, il s'inscrit en 1977, après une année d'études en journalisme et communication graphiques, à l'institut national des arts visuels à Woluwe Saint Pierre (près de Bruxelles). Il y rencontra Jean-Richard Geurts né en 1957 à Lisaki au Zaïre et qui également ne pouvait s'empêcher de suivre une vieille tradition dans la bande dessinée belge de prendre un pseudonyme vendeur : Janry issus de l'abbréviation de ses deux prénoms. Les deux suivirent à l'institut un cours de Guy Brasseur qui leur permis d'avoir des contacts étroits avec les professionnels de la bande dessinées belge. Lui et ses étudiants reçurent la visite régulière de Dupa (encore un pseudonyme : Luc Dupanloup) et de Francis Bertrand (Francis) qui jugèrent le travail des étudiants et qui étaient en pleine prospection de nouveaux talents pour leur propre studios. De là naquirent les séries "Cubitus" et "Ford T / Marc Lebut". C'est de cette façon que Janry fut engagé pour faire les arrières plans et encrages de Francis et plus tard aussi ceux de Dupa qui préféra les travaux d'encrages de Janry à ceux de son ancien assistant Walli. Lorsque Janry du faire son service militaire en 1978, il proposa Tome pour le remplacer, ce dernier ne s'était pas encore tourné vers l'écriture de scénario et montrait des talents indéniable de dessinateur. Une fois arrivé dans le métier, il résultat, de part de nouveau contacts, toute une nouvelle série d'activités pour les deux une fois que Janry eu terminé en 1979 son devoir envers son pays.

[Gaffophone]

Allez zou... on traque les fautes (je les souligne )

Mais qui donc était donc Franquin ? La grande époque de Spirou venait juste de commencer !

Avant que Tome et Janry ne reprennent définitivement la série Spirou en 1983, tout portait à croire que les aventures de l’ancien groom et de son colérique ami et journaliste Fantasio avaient atteint un niveau absolu de médiocrité.

Le breton Jean-Claude Fournier, qui après avoir consacré 10 ans de travail à la réalisation de 9 histoires de la figure emblématique au costume rouge du grand magazine de jeunesse belge Spirou, perdu définitivement toute envie de continuer la série et voulais consacrer son énergie dans des projets plus personnels comme la série Bizu. Le dernier épisode de Spirou réalisé par Fournier se termina en 1979.

Un successeur (aucun successeur ?) pour poursuivre la série principale de la maison Dupuis n’était pas en (à ôter si "aucun successeur ?) vue. Avec Alain De Kuyssche – abréviation DK – se trouvait néanmoins à cette époque comme responsable de rédaction de Spirou une personne responsable qui fit beaucoup pour amener des changements et des expérimentations. De Kuyssche pris jusqu’à la moitié des années 80 une série de décisions qui firent prendre (donnèrent ?) au magazine un élan de créativité et amenèrent de nombreux nouveaux talents, alors qu’auparavant dans les années septantes (70 ?) la rédaction de Spirou prônait la continuité des séries classiques des années cinquantes et soixantes.

Parmis ses nombreuses idées se trouvait aussi l’intention d’organiser une compétition de dessinateurs et d’auteurs pour la reprise de la série Spirou et Fantasio. A partir de 1981, trois équipes prirent part à cette compétition.

La compétition Spirou

Parmis ces trois équipes, se trouvaient les routiniers Nic Broca & Raoul Cauvin, les débutants Tome & Janry et le cavalier seul Yves Chaland. Durant les années 1981 à 1983, le magazine vit défiler dans ces pages les épisodes de Spirou réalisés par ces trois équipes. Pour le lecteur profane, le sentiment était que Broca et Cauvin avaient remporté la course puisque De Kuyssche décida de publier en albums leurs trois épisodes de Spirou dans l’ordre chronologique : "La ceinture du grand froid", "La boîte noire" et "Les faiseurs de silence".

C'est seulement après que les travaux de Tome & Janry sortirent en albums. Les contributions de Chaland sous forme de Strips ne furent jamais prises au sérieux pour la reprise de la série car ses contributions n'étaient simplement pas assez conséquentes pour répondre aux attentes de production et commerciales du magazine. On en resta donc à une aventure non terminée aux accents nostalgiques dus à une réminiscence des débuts de Spirou et des ses anciens auteurs Rob-Vel et Jijé.

Cauvin & Broca se mirent rapidement hors compétition car leur participation dans d'autres projets ne leur laissait que trop peu de temps à investir dans les pages de Spirou. Ce qui fait que même les lecteurs peu exigeants se rendirent compte que l'on avait mis dans le magazine des histoires sans âme de Spirou produites à la chaîne.

Si Fournier n'arrivait pas à atteindre le niveau génial de son prédécesseur André Franquin, il arriva néanmoins à garder la série à un niveau acceptable et distrayant. C'est suite à la reprise sans efforts par Broca & Cauvin, que le niveau plongea inexorablement vers le bas.

Leur version de Spirou et Fantasio amena des personnages pré-formatés, ternes sans humour et sans pétillement. On vit aussi trop clairement qu'ils considéraient cela comme une commande de routine avec la seule obligation de remettre ponctuellement des planches dans la boîte aux lettres de Dupuis.

Le dessinateur Nic Broca était à l'époque surchargé de travail avec son projet pour la société belge de films et d'animations S.E.P.P. (société sœur de Dupuis) qui consistait en la réalisation d'une nouvelle série les "Snorkys" sensée suivre le chemin du succès commercial des Schtroumpfs.

La participation de Raoul Cauvin était uniquement le résultat d’une certaine pression due au fait que l’on cherchait d’urgence un scénariste pour Broca. Ceci devait se révéler être la grande chance de Tome pour pouvoir participer à la série car il eu a faire un scénario de test pour Broca, qui fut finalement dessiné par Janry. Ainsi naquit la première histoire courte de Spirou "La voix sans maître", qui fut publiée en juin 1981 dans Spirou. D'autres histoires courtes suivirent, toujours en alternance avec Broca, Cauvin et Chaland jusqu'au moment où le désir de De Kuyssches d'avoir une histoire complète de 44 pages (Virus) révéla en 1982 aux deux auteurs qu'ils étaient les vainqueurs sans conteste d'une compétition qui finalement n'en n'était pas une.

Dans leur contrat signé en août 1982 avec Dupuis, les deux auteurs s'engagèrent à produire un nombre de planches de Spirou permettant la publication de deux albums par an. Cela incluait également la réalisation de couvertures et d'illustration pour le magasine, c'est à dire en tout une centaine de pages par an ce qui correspondait au désir de la rédaction de publier deux pages par semaines, ce qui n'était pas une petite charge de travail.

Leur énorme motivation en tant que débutants à travailler pour un vaste public (publication Spirou en 1984 : 125 000, Robbedoes : 50 000) sur une série qui comme Tintin de Hergé, était une des plus prestigieuses et charismatiques d'Europe, leur fierté de reprendre les héros de leur enfances, leur engagement personnel et total ne laissaient aucun doute sur le fait qu'il ne pouvait y avoir une autre alternative.

Leur travail passionné à réaliser de nouvelles aventures de Spirou, Fantasio, Spip, … fit atteindre à la série des sommets que l'on n'avais plus vu depuis le départ de Franquin en 1968 et que plus personne ne croyait possible de revoir. Seul le Marsupilami , que Franquin garda pour lui lors de son retrait, n'eu pas le droit de revenir alors qu'il se serait sûrement bien plu sur les planches de Tome & Janry.

La route vers Spirou

Derrière le pseudonyme de Tome se cache Philippe Vandevelde qui naquit le 24 février 1957 à Bruxelles, il s'inscrit en 1977, après une année d'études en journalisme et communication graphiques, à l'institut national des arts visuels à Woluwe Saint Pierre (près de Bruxelles). Il y rencontra Jean-Richard Geurts né en 1957 à Lisaki au Zaïre et qui également ne pouvait s'empêcher de suivre une vieille tradition dans la bande dessinée belge de prendre un pseudonyme vendeur : Janry issus de l'abbréviation de ses deux prénoms. Les deux suivirent à l'institut un cours de Guy Brasseur qui leur permis d'avoir des contacts étroits avec les professionnels de la bande dessinées belge. Lui et ses étudiants reçurent la visite régulière de Dupa (encore un pseudonyme : Luc Dupanloup) et de Francis Bertrand (Francis) qui jugèrent le travail des étudiants et qui étaient en pleine prospection de nouveaux talents pour leur propre studios. De là naquirent les séries "Cubitus" et "Ford T / Marc Lebut". C'est de cette façon que Janry fut engagé pour faire les arrières plans et encrages de Francis et plus tard aussi ceux de Dupa qui préféra les travaux d'encrages de Janry à ceux de son ancien assistant Walli. Lorsque Janry du faire son service militaire en 1978, il proposa Tome pour le remplacer, ce dernier ne s'était pas encore tourné vers l'écriture de scénario et montrait des talents indéniable de dessinateur. Une fois arrivé dans le métier, il résultat, de part de nouveau contacts, toute une nouvelle série d'activités pour les deux une fois que Janry eu terminé en 1979 son devoir envers son pays.




Voili, voilà... c'est une première lecture en vitesse alors il est fort possible qu'il reste quelques fautes

[Zorglub]

Bravo pour le boulot !

Je trouve ce texte un peu dur envers Fournier, Broca et Cauvin.

Dire de Fournier qu'il "arriva néanmoins à garder la série à un niveau acceptable et distrayant", n'est pas, je pense, lui faire justice. Ses débuts étaient loin de la perfection mais il est progressivement arrivé à un très bon niveau, je trouve. L'Ankou, que je considère comme son chef-d'œuvre, est un fort bel album.

Quant à Broca et Cauvin, si leur contribution à Spirou est effectivement médiocre, je crois qu'il faut rappeler que Broca, issu du dessin animé, était peu habitué aux techniques de la BD et qu'il a repris Spirou uniquement par gentillesse. Quant à Cauvin, il était privé de tout l'univers mis en place par Franquin.

[MilleSabords]

Je prends le relais pour qques autres
(je les mets en gras)

Allez zou... on traque les fautes (je les souligne )

Mais qui donc était donc Franquin ? La grande époque de Spirou venait juste de commencer !

Avant que Tome et Janry ne reprennent définitivement la série Spirou en 1983, tout portait à croire que les aventures de l’ancien groom et de son colérique ami et journaliste Fantasio avaient atteint un niveau absolu de médiocrité.

Le breton Jean-Claude Fournier, qui après avoir consacré 10 ans de travail à la réalisation de 9 histoires de la figure emblématique au costume rouge du grand magazine de jeunesse belge Spirou, perdu perditdéfinitivement toute envie de continuer la série et voulaisvoulut consacrer son énergie dans des projets plus personnels comme la série Bizu. Le dernier épisode de Spirou réalisé par Fournier se termina en 1979.

(suggestion : Aucun successeur à la tête de la série principale de la maison Dupuis n'était en vue)Un successeur (aucun successeur ?) pour poursuivre la série principale de la maison Dupuis n’était pas en (à ôter si "aucun successeur ?) vue. Avec Alain De Kuyssche – abréviation DK – se trouvait néanmoins à cette époque comme responsable de rédaction de Spirou une personne responsable qui fit beaucoup pour amener des changements et des expérimentations. De Kuyssche pris jusqu’à la moitié des années 80 une série de décisions qui firent prendre (donnèrent ?) au magazine un élan de créativité et amenèrent de nombreux nouveaux talents, alors qu’auparavant dans les années septantes (70 ?) la rédaction de Spirou prônait la continuité des séries classiques des années cinquantes et soixantes.

Parmis ses nombreuses idées se trouvait aussi l’intention d’organiser une compétition de dessinateurs et d’auteurs pour la reprise de la série Spirou et Fantasio. A partir de 1981, trois équipes prirent part à cette compétition.

La compétition Spirou

Parmis ces trois équipes, se trouvaient les routiniers Nic Broca & Raoul Cauvin, les débutants Tome & Janry et le cavalier seul Yves Chaland. Durant les années 1981 à 1983, le magazine vit défiler dans sesces pages les épisodes de Spirou réalisés par ces trois équipes. Pour le lecteur profane, le sentiment était que Broca et Cauvin avaient remporté la course puisque De Kuyssche décida de publier en albums leurs trois épisodes de Spirou dans l’ordre chronologique : "La ceinture du grand froid", "La boîte noire" et "Les faiseurs de silence".

C'est seulement après que les travaux de Tome & Janry sortirent en albums. Les contributions de Chaland sous forme de Strips ne furent jamais prises au sérieux pour la reprise de la série car elles(ses contributions) n'étaient simplement pas assez conséquentes pour répondre aux attentes de production et commerciales du magazine. On en resta donc à une aventure non terminée aux accents nostalgiques dus à une réminiscence des débuts de Spirou et des ses anciens auteurs Rob-Vel et Jijé.

Cauvin & Broca se mirent rapidement hors compétition car leur participation dans d'autres projets ne leur laissait que trop peu de temps à investir dans les pages de Spirou. Ce qui fait que même les lecteurs peu exigeants se rendirent compte que l'on avait mis dans le magazine des histoires (sans âme de Spirou)de Spirou sans âme produites à la chaîne.

Si Fournier n'arrivait pas à atteindre le niveau génial de son prédécesseur André Franquin, il arriva néanmoins à garder la série à un niveau acceptable et distrayant. C'est suite à la reprise sans efforts par Broca & Cauvin, que le niveau plongea inexorablement vers le bas.

Leur version de Spirou et Fantasio amena des personnages pré-formatés, ternes sans humour et sans pétillement. On vit aussi trop clairement qu'ils considéraient cela comme une commande de routine avec la seule obligation de remettre ponctuellement des planches dans la boîte aux lettres de Dupuis.

Le dessinateur Nic Broca était à l'époque surchargé de travail avec son projet pour la société belge de films et d'animations S.E.P.P. (société sœur de Dupuis) qui consistait en la réalisation d'une nouvelle série les "Snorkys" sensée suivre le chemin du succès commercial des Schtroumpfs.

La participation de Raoul Cauvin était uniquement le résultat d’une certaine pression due au fait que l’on cherchait d’urgence un scénariste pour Broca. Ceci devait se révéler être la grande chance de Tome pour pouvoir participer à la série car il (eu a)eut à faire un scénario de test pour Broca, qui fut finalement dessiné par Janry. Ainsi naquit la première histoire courte de Spirou "La voix sans maître", qui fut publiée en juin 1981 dans Spirou. D'autres histoires courtes suivirent, toujours en alternance avec Broca, Cauvin et Chaland jusqu'au moment où le désir de De Kuyssche(s) d'avoir une histoire complète de 44 pages (Virus) révéla en 1982 aux deux auteurs qu'ils étaient les vainqueurs sans conteste d'une compétition qui finalement n'en (n'non, pas de double négation ici, penser à n'en fut pas une)était pas une.

Dans leur contrat signé en août 1982 avec Dupuis, les deux auteurs s'engagèrent à produire un nombre de planches de Spirou permettant la publication de deux albums par an. Cela incluait également la réalisation de couvertures et d'illustrations pour le maga(s)zine, c'est-à-dire en tout une centaine de pages par an ce qui correspondait au désir de la rédaction de publier deux pages par semaines, ce qui n'était pas une petite charge de travail.

Leur énorme motivation en tant que débutants à travailler pour un vaste public (publication Spirou en 1984 : 125 000, Robbedoes : 50 000) sur une série qui comme Tintin de Hergé, était une des plus prestigieuses et charismatiques d'Europe, leur fierté de reprendre les héros de leur enfances, leur engagement personnel et total ne laissaient aucun doute sur le fait qu'il ne pouvait y avoir une autre alternative.

Leur travail passionné à réaliser de nouvelles aventures de Spirou, Fantasio, Spip, … fit atteindre à la série des sommets que l'on n'avais plus vu depuis le départ de Franquin en 1968 et que plus personne ne croyait possible de revoir. Seul le Marsupilami , que Franquin garda pour lui lors de son retrait, n'eut pas le droit de revenir alors qu'il se serait sûrement bien plu sur les planches de Tome & Janry.

La route vers Spirou

Derrière le pseudonyme de Tome se cache Philippe Vandevelde qui naquit le 24 février 1957 à Bruxelles, il s'inscrit en 1977, après une année d'études en journalisme et communication graphiques, à l'institut national des arts visuels à Woluw(e)é Saint Pierre (près de Bruxelles). Il y rencontra Jean-Richard Geurts né en 1957 à Lisaki au Zaïre et qui également ne pouvait s'empêcher de suivre une vieille tradition dans la bande dessinée belge de prendre un pseudonyme vendeur : Janry issus de l'abbréviation de ses deux prénoms. Les deux suivirent à l'institut un cours de Guy Brasseur qui leur permis d'avoir des contacts étroits avec les professionnels de la bande dessinées belge. Lui et ses étudiants reçurent la visite régulière de Dupa (encore un pseudonyme : Luc Dupanloup) et de Francis Bertrand (Francis) qui jugèrent le travail des étudiants et qui étaient en pleine prospection de nouveaux talents pour leur propre studios. De là naquirent les séries "Cubitus" et "Ford T / Marc Lebut". C'est de cette façon que Janry fut engagé pour faire les arrières plans et encrages de Francis et plus tard aussi ceux de Dupa qui préféra les travaux d'encrages de Janry à ceux de son ancien assistant Walli. Lorsque Janry dut faire son service militaire en 1978, il proposa Tome pour le remplacer, ce dernier ne s'était pas encore tourné vers l'écriture de scénario et montrait des talents indéniable de dessinateur. Une fois arrivé dans le métier, il résultat, de part de nouveau contacts, toute une nouvelle série d'activités pour les deux une fois que Janry eut terminé en 1979 son devoir envers son pays.




Voili, voilà... c'est une première lecture en vitesse alors il est fort possible qu'il reste quelques fautes

Voilà, très rapide et sommaire aussi ...