[Avis de lecteurs] Spirou n°16 : L'ombre du Z

[prejoris]

A lire avant de voter et/ou de poster :
> Merci de donner votre avis sur l'album uniquement si vous l'avez lu
> Comme nous sommes sur le forum de Franquin, entre passionnés, nous pourrions mettre la meilleure appréciation pour tous ses albums (car l'ensemble de son oeuvre est exceptionnel). Cependant, nous avons nos préférences. Donc, avant de voter, il vous faut choisir votre album préféré comme point de comparaison pour noter les autres (dans les sujets correspondants)
> Vous pouvez aussi poster un message pour justifier votre choix.
Dans ce cas, je vous demande seulement de ne pas dévoiler le scénario pour ceux qui n'ont pas encore lu l'album en question
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© DUPUIS, 1962
© J'AI LU, 1989

La suite de "Z comme Zorglub". Bien entendu, il est plus qu'impératif de lire l'album n°15 avant de vous plongez dans cette suite toujours aussi captivante. Difficile d'en dire plus au risque de dévoiler un scénario riche en rebondissements, avec l'humour en prime : deux albums à lire absolument.

[genma]

D'avvord avec Préjoris, c'est à lire absoluement!!!!

[Flocflocfloc]

Héhéhé, je sais pas quoi dire. Ces albums c'est juste vraiment le pied. Un poil en-dessous de Z comme, parce que moins urbain, moins inquiétude-dans-contexte-quotidien, moins "fantômas et DS" comme disait Pedroiy, ça reste du très bon boulgroz, indissociable du précédent (le prologue de "l'ombre du" est l'épilogue de "z comme"), et le prolongeant vraiment, sur les plans narratif et thématique.

Cet épilogue-prologue est déjà un modèle d'humour et de suspense, avec sa ville fantôme et son minotaure (et le suspence très hitchcockien du briquet de Dupilon). Et le simple souvenir de "j'ai été à deux doigts d'être paralysé" vient de me faire rire tout seul devant mon écran. Pour le reste, les rapports champignac-zorglub (cette déception qui implique une volonté d'estime mutuelle), la traversée de l'atlantique avec escale (dans le triangle des bermudes de Seron, oui, je sais je sais, je m'en fous), et cette surréaliste dictature consumériste ("tu es une victime de la zorglonde, spip") font de cet épisode une bédé hors du commun. Parfois bon enfant ("si vous voyez un gendarme manifestez-lui votre sympathie, c'est peut-être un ancien zorglhomme" [ah non ça c'est dans l'autre épisode, flute]), parfois assez dur (misère savonneuse, piranhas et machine à tuer), cet album a comme son nom l'indique une teinte un peu plus sombre que le précédent. Mais ça, et l'exotisme, est ce qui permet de renouveler l'histoire sans redite.

Redite il y aurait eu si Franquin avait pu continuer sur Zorglub. Il y aurait eu le phénomène "ombre jaune", Zorglub serait devenu un pantin prévisible. Avec "Z comme Zorglub" et "L'ombre du Z", toutes proportions gardées, on en reste un peu à l'époque où Monsieur Ming glaçait encore le sang de Bob Morane. "Arrivé à la grille, ZORGLUB se mit à rire" n'aurait pas eu la même intensité dramatique, la même charge de menace, au 62ème Z.

[Améli-melo]

Culte ! bien entendu !

[Marti451000]

Culte sans hésitation.

Un seul regret : on aurait pu faire dix albums avec Zorglub sans s'en lasser.

Ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont en premier.

[Beiadeg]

J'ai préféré Z comme Zorglub, mais c'est un excellent album